Louis Falcucci

06/06/1943 - 05/07/2013



CITATIONS



"Arrête de penser... Fait !"
"La liberté, c'est aussi un salaire."
"Un diamant ce n'est que du charbon...
Qui a su attendre..."
"Si on parvient à faire avancer L'humanité, ne serait ce que d'un dixième de millimètre...
Au moins on se dit que pendant ce temps là... L'humanité n'aura pas reculé."
"L' être qui a pris le chemin de la croissance intérieure et qui va vers l'honnêteté, l'humilité,
qui s'accepte tel qu'il est, et qui le montre... Est bien sur le chemin de la sagesse."
"Il faut d'abord que l'homme installe la paix en lui-même.
Alors seulement, il pourra véritablement travailler pour la paix."
"La mort c'est nos noces avec l' Eternité.
Car, on n'a jamais fini d'AIMER..."
"Etre et rester un enfant, pour ça il n'y a pas d'âge."
"Depuis que les êtres sont des êtres, la faim a été le moteur de sa marche en avant."
"Un bon cuisinier a toujours été initié par un chef.
De maître à disciple, ce qui implique discipline et maîtrise."
"Comment apprécier, la chaleur, la saveur des aliments, si l'on n'a pas compris et accepté la difficulté, de celui qui avec amour les a travaillés."
"L'eau qui coule ne revient jamais, ainsi va la vie.
Alors, prends là du bon côté."
"La patience est l'échelle des philosophes et l'humilité la porte de leur jardin."
"Si l'on veut se donner la peine de rabattre son ego, ce qui n'est pas chose aisée,
on ne mettra pas longtemps à remarquer que la partie de l'autre qui nous dérange,
renvoie à une partie de nous-même que nous ne voulons pas voir consciemment ou inconsciemment."
"L'AMOUR est un tout, dans lequel les êtres ont tous quelque chose à dire ou à faire
et où tous n'auront jamais fait le tour de la question avant de mourir."
"L'être tolérant reconnaît les opinions d'autrui, comme aussi acceptables que la sienne,
s'il essaie de convaincre, il est prêt, à se laisser convaincre.
Car la tolérance commence par soi-même."
"On peut d'ailleurs se demander si en l'absence de règle le désir se maintiendrait tant il semble n'avoir d'intensité qu'en fonction des obstacles et des interdits qu'il rencontre."
"La vie, c'est ce que l'on donne tous les jours aux autres, car les souvenirs gravés dans le cœur de ceux que l'on aime sont plus puissants que n'importe quel marbre."




POÈMES



Pourquoi pleurer quand sonne l'heure des adieux
Les yeux ne sont-ils pas un océan d'amour
Où l'âme, accrochée aux larmes des cieux,
se baigne dans les cœurs tapissés de velours.

Je ne suis pas parti pour rien,
Ma mort est un avertissement pour la génération de demain,
N'ayez pas peur de passer par mon chemin,
Car je serai là pour vous donner un coup de main...

ce qu'aurai dit Simon après son départ,
oraison funèbre à Simon Dawidowicz

Ce que j'aimerai pouvoir exaucer les vœux,
De tous les êtres pour qu'ils soient heureux.

De la nourriture et des vêtements,
Pour ceux qui n'ont pas d'argent,
Des médicaments pour guérir toutes les maladies,
Plus personne ne souffrirait dans aucun pays.

Que la paix existe sur la terre,
Qu'il n'y ait plus jamais de guerre.
Dans le cœur des gens, je mettrai de l'amitié et de l'amour,
et avec la fraternité, tout le monde serait heureux pour toujours.

Mais n'étant qu'un être humain bien ordinaire,
Malgré mon UTOPIE qui est mon moteur, tout cela je ne peux le faire,
Alors, je ne peux que vous suggérer, vous influer, vous souffler, que tous les matins
D'essayer d'être heureux avec ce que vous AVEZ, en donnant à l'autre votre main.

Le miroir de l'être

Les yeux sont le reflet de l'être
Ils sont claires, pures, vers l'autre il pénètre

Œil brûlant vif comme une flamme qui envoie sa chaleur
Œil profond d'une mer toute claire, à la recherche du bonheur
Œil coquin, sournois, maquillé, perçant, froncé, crispé,
ŒiL agacé, triste, hagard, mouillé, velouté, sincère,

Œil qu'on croise un jour par hasard
Déclenchant un feu d'étincelles
Alors que mille autres regards
Se noient dans le monde matériel !

Pourquoi parler, vouloir paraître ?
Quand un seul regard nous suffit
Pour voir l'art d'un tableau de Maître,
La perfection d'une goutte de pluie ?

Les yeux sont le guide de la vie,
Ils nous préviennent, extériorisent :
La joie, les pleurs, la sympathie,
La douleur, le bonheur limpide...

Il est dans les étoiles, des mondes,
Cachés et ignorés des hommes,
Où anges et regard purs se confondent,
Dans la grande lumière d'un royaume...

Devant le miroir….maintenant, il y a nous
Seuls perdus dans ce monde écartelé qui devient fou
A chercher ceux qui, comme nous, ont enfin compris
Combien il faut protéger notre terre et ses fruits.

Nous serons là, tous, ensemble derrière ce miroir sans tain
À chercher les solutions pour faire que le monde de demain
Puisse apaiser les peurs des enfants, faire fleurir les beaux jours
Car de l'autre coté du miroir, il y a tout simplement… l'amour.

Salut ! C'est moi la goutte d'eau.
Il y a longtemps, j'ai vécu une histoire extraordinaire. Un beau jour, alors que je vivais depuis longtemps dans la mer au milieu des dauphins, des baleines et de beaucoup d'autres poissons, la chaleur envahit la mer.
Moi qui n'étais encore qu'une petite goutte d'eau, j'ignorais qu'il allait m'arriver une aventure fantastique.
Imprudente, je m'évaporais avec beaucoup d'inquiétude mais une fois dans les nuages je me sentis très bien, relaxe, cool, sans problème. Je me laissais porter.

Trois jours plus tard, nous étions bloqués dans de grandes montagnes. Une seule solution pour en sortir : il fallait sauter. Je n'étais plus en sécurité, je vais devoir me prendre en charge... Alors, une goutte d'eau plus expérimentée que moi me dit : "quand tu auras sauté de ce nuage, fais attention car avec ce froid nous risquons de devenir de la neige et ce sera chacun pour soi" Effectivement, je me transformais en un flocon de neige. J'avais froid mais j'espérais retrouver mes frères et mes sœurs, ma famille, il fallait que je m'en sorte toute seule. Alors j'eues une idée : attendre la fonte des neiges.
A la fin de l'hiver, je partis retrouver ma famille. Je parcourus une rivière rapide car la pente était forte. Ensuite je rejoignis un cours d'eau plus tranquille qui se jeta ensuite dans un fleuve.

Mais tout à coup, j'entendis un bruit familier, celui de la mer. Je quittais ce voyage initiatique. Voilà , j'étais arrivée. Mes parents m'attendaient et tous ensemble nous allons préparer le prochain voyage.

Les mains

vous avez réuni vos mains,
Pour marcher ensemble sur votre chemin.

Vos mains sont le prolongement de la parole,
Elles sont expressives, souvent folles.
Les mains accompagnent la pensée
Elles sont émouvantes, quand elles sont liées.
Elles peuvent, caresser ou punir,
Aimer, aussi bien que haïr.
Elles peuvent, voler ou bien offrir,
Comme, se fermer ou s'entrouvrir.
Lorsque vous serrez vos mains avec force et vigueur
Sur vos deux visages, on ressent un immense bonheur

Vos mains rassemblent,
Aujourd'hui ce qui est épars,
Nous sommes ici tous ensemble,
Pour assister à votre nouveau départ.
Quand vos mains s'enlacent,
Votre amour apparaît.
Quand vos doigts s'entrelacent,
Votre force commune transparaît.

Ils ne leurs manquent que la parole,
Et parfois elles brisent le protocole.
Mais les mots se déguisent en gestes,
Quand la langue se fait modeste.
Les mains trahissent notre silence,
Et tout son cortège de nuances.

Lorsqu'elles sont dans une chaîne d'union,
Nos mains ressentent la force de notre fusion.
Elles peuvent, aussi, faire quelque chose,
C'est être tendues vers l'autre, pour finir en apothéose.